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L'APM réclame que les 2400 pompiers montréalais puissent être vaccinés prioritairement

 

Au même tire que les ambulanciers-paramédicaux, l'Association des Pompiers de Montréal demande à ce que 2400 pompiers montréalais soient vaccinés prioritairement.

(Communiqué)

En plaidant que ses membres travaillant comme premiers répondants certifiés sont envoyés à l'instar des ambulanciers paramédicaux d'Urgences Santé sur toutes les urgences médicales potentiellement mortelles sur l'île de Montréal, y compris celles présentant des symptômes du COVID-19, l'Association des Pompiers de Montréal réclame, de ce fait, que les pompiers montréalais puissent recevoir le vaccin dans l'immédiat plutôt qu'au printemps prochain comme le prévoirait la séquence gouvernementale.

C'est ce qu'a fait savoir aujourd'hui le président de l'APM, Chris Ross, en rappelant que les pompiers premiers répondants sont toujours les premiers rapidement arrivés sur les lieux d'un sinistre, d'un accident, d'un drame particulier, et ce, avant même, d'avoir été informés si la ou les personnes présente(s) ont répondu par l'affirmative à l'une des questions COVID-19 posée(s) lors de l'appel au 911.

« À ce seul titre, la vaccination prioritaire nous apparaît être non pas un privilège mais une garantie d'intervention sécuritaire pour toutes les parties en cause » a dit le leader syndical, à raison de plus qu'en vertu des lignes directrices provinciales établies dans la directive ministérielle DGSP-005 de la Santé publique du 19 décembre 2020, les premiers répondants sont réputés répertoriés, à toutes fins utiles, dans le même groupe à risque que les ambulanciers paramédicaux.

Rappelant que l'importance et le rôle des pompiers premiers répondants sont souvent négligés dans l'écosystème québécois de la santé, monsieur Ross a renchéri en spécifiant qu'en 2019 seulement, ceux-ci ont répondu à plus de 85 000 urgences médicales; ce qui représente la grande majorité des interventions d'urgence dans l'ensemble des 67 casernes d'un territoire aussi stratégique que celui de l'Île de Montréal. Pour le président de l'Association des Pompiers de Montréal, les enjeux de la vaccination sont de taille et peuvent représenter un facteur de risque exponentiel dévastateur, dans la mesure où chaque cas potentiel de COVID-19 chez les pompiers montréalais entraîne un effet domino énorme et quasi incontrôlable dans une perspective de prolifération.
Monsieur Ross a renchéri en précisant qu'à ce jour, plus de 80 pompiers du SIM ont reçu un diagnostic de COVID-19 ayant exigé la mise en isolement de 400 de leurs collègues.

« J'ose à peine imaginer ce que la situation pourrait engendrer comme cauchemar s'il devait advenir que plusieurs autres pompiers soient déclarés positifs à la COVID-19 » a enchaîné monsieur Ross pour qui la situation actuelle à Montréal ne tolère aucun bête compromis à ce chapitre : d'autant plus que non seulement ces pompiers doivent travailler en groupes en casernes, mais surtout s'activer à bord de camions d'incendie et travailler dans des situations où les règles de la distanciation sociale ne peuvent pas toujours être respectées, par la force des choses et la nature du travail d'équipe.

Le président de l'Association des Pompiers de Montréal a conclu en exhortant respectueusement les autorités de la Santé publique, le Dr. Horacio Arruda en tête, à intervenir et à clarifier l'application de la directive ministérielle DGSP-005 au bénéfice de la population montréalaise et de ses pompiers qui doivent composer avec un territoire où est recensée la grande majorité des cas répertoriés au Québec.
Source : Chris Ross, Président

Association des Pompiers de Montréal

 

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