Selon les informations du BEI qui a émis un communiqué, deux policiers de la Sûreté du Québec ont été arrêtés pour des infractions à caractère sexuel.
Voici les communiqué du BEI
Le BEI procède à l’arrestation de deux policiers de la Sûreté du Québec pour des infractions à caractère sexuel.
Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a procédé à l’arrestation, le jeudi 3 juillet 2025, de deux policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC de Montcalm pour agression sexuelle survenue en 2022.
Le Sergent Louis‐Philippe Tessier fait face à un chef d’accusation d’agression sexuelle.
Le policier Maxime Denis fait face à un chef d’accusation d’agression sexuelle.
Depuis la création du BEI en 2016, le Bureau a procédé à l’arrestation de 29 policiers pour des infractions de nature criminelles commises dans l’exercice de leurs fonctions ou lorsque la victime était membre des Premières Nations ou des Inuit.
Arrestation de deux ex-policiers du Nunavik
Le 27 mai 2025, les enquêteurs du BEI ont également procédé à l’arrestation de Sunchild (George) Deer-Okpik, un ancien policier au Nunavik. Il fait face à sept chefs d’accusation, dont agressions sexuelles et exploitation sexuelle sur une personne adolescente en relation de dépendance ou d’autorité, ainsi que de séquestration. Les infractions se seraient déroulées en 2000, dans la communauté inuite de Quaqtaq.
Dans le cadre de la même enquête, le 16 septembre 2024, le BEI a procédé à l’arrestation de Charlie Keelan, qui fait face à six chefs d’accusation, dont agressions sexuelles et exploitation sexuelle sur une personne adolescente en relation de dépendance ou d’autorité. Les infractions se seraient produites entre 1997 et 2020 lorsqu’il était policier au Nunavik.
Leurs arrestations concluent une enquête de plusieurs mois confiés au BEI par le ministre de la Sécurité publique étant donné la nature similaire des infractions.
Les quatre arrestations des derniers mois effectuées par nos enquêteurs témoignent de l’importance du BEI dans le maintien de la confiance du public et des policiers envers les institutions policières.
Source : Communiqué Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI)