Environnement Canada indique que deux tornades au Québec ont été confirmées par le Northern Tornado Project.
La première tornade, de force EF1, s'est produite à Danville et la deuxième, de force EF0, s’est produite à Lefebvre le 19 juin 2025.
Deux tornades confirmées lors des violents orages du 19 juin au Québec
Danville et Lefebvre ont été touchées par des phénomènes météorologiques, selon le Northern Tornadoes Project
Les violents orages qui ont frappé plusieurs régions du Québec jeudi dernier, le 19 juin 2025, ont bel et bien donné naissance à deux tornades, selon les conclusions du Northern Tornadoes Project de l’Université Western, en Ontario, a indiqué Environnement Canada.
Les spécialistes ont confirmé que les dommages observés à Danville, en Estrie , ainsi qu’à Lefebvre, au Centre-du-Québec, sont attribuables à des tornades de catégories EF1 et EF0 respectivement sur l’échelle de Fujita améliorée.
À Danville, la tornade s’est formée vers 15h20 (HAE). Classée EF1, elle a généré des vents maximums estimés à 155 km/h. Le phénomène a suivi une trajectoire d’ouest en est sur 14 kilomètres, avec une largeur maximale de 400 mètres. Plusieurs propriétés ont été endommagées et des arbres ont été déracinés ou brisés sous la force des vents.
Moins de trente minutes plus tard, une seconde tornade a été détectée à Lefebvre, à environ 15h45. Celle-ci, de force EF0, a produit des vents estimés à 115 km/h. Son parcours, également d’ouest en est, s’est étendu sur 5,84 kilomètres, atteignant par endroits une largeur de 230 mètres.
Les tornades ont causé d’importants dommages matériels dans les régions touchées. Des toitures ont été partiellement arrachées, des bâtiments agricoles endommagés, et plusieurs arbres matures ont été déracinés ou brisés sous la force des vents. Des poteaux électriques ont été renversés, provoquant des pannes de courant locales.
Les tornades ont causé d'importants dommages matériels, mais aucun blessé n’a été rapporté.
L’enquête du Northern Tornadoes Project vise à documenter ces événements rares afin d’améliorer la compréhension des phénomènes météorologiques extrêmes au Canada.