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Québec - Le flair des policiers permet la saisie d'une arme

 Le 18 février dernier, le SPVQ est intervenu dans un domicile du quartier Vanier pour une altercation présumée entre individus.

Toutefois, la collaboration avec les individus était minime. 

Des démarches d’enquête ont tout de même été initiées dans ce premier dossier, notamment par les enquêteurs du projet MALSAIN.

Dans la nuit du 20 février, vers 2 h, des patrouilleurs procèdent à l’interception d’un véhicule pouvant être relié au premier évènement du 18 février, et ce, à proximité des lieux dudit évènement.

Lors de l’interception, diverses vérifications sont faites et les patrouilleurs trouvent un chargeur d’armes à feu à grande capacité.

Un pistolet en plastique imprimé en 3D chargé est également saisi ainsi que d’autres éléments, dont un peu plus de 30 grammes de cocaïne, près de 4 000 $ en argent, un cellulaire et un couteau.

«Il ne fait nul doute que la vigilance des patrouilleurs dans ce dossier a grandement contribué à retirer une arme ainsi qu’un dispositif prohibés sur le territoire de la ville de Québec», a indiqué le SPVQ. 

Le projet MALSAIN
En février 2019, le SPVQ mettait en place le projet MALSAIN afin de contrer une hausse de violence liée au trafic de stupéfiants du crime organisé. Depuis, plusieurs arrestations ont été effectuées pour des vols qualifiés, des introductions par effraction, des agressions armées, du trafic de stupéfiants ainsi que des actes de violence et un bon nombre d’armes à feu ont été saisies.
En octobre 2020, un financement du gouvernement du Québec a permis au SPVQ de poursuivre et de bonifier le projet MALSAIN, permettant ainsi aux enquêteurs qui y sont attitrés d’être mieux outillés afin d’agir avec plus de robustesse et d’agilité à la lutte contre les armes à feu et les groupes criminels. Cette aide financière a été versée grâce au Fonds d’action contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs (FACVAFG) du gouvernement du Canada et s’inscrit dans la Stratégie québécoise de lutte contre la violence armée CENTAURE.

 

Jacques Auger et Leucan

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